URBANISME

Le dossier urbanisme a sensiblement bougé dans notre commune ces derniers temps.

M. Teulet a sorti de ses cartons ses projets d’aménagement pour le centre ville.

Vous serez sûrement étonnés d’apprendre que nous avons découvert ce projet seulement…24h00 avant vous !Le conseil municipal n’a pas été associé à la mise en route de ce doissier qui va pourtant avoir un impact fort, sur la vie, sur les finances, sur les conditions de circulation...

Tout d’abord, si nous nous félicitons de voir démarrer un début de concertation, nous rappelons que le sujet de la nouvelle mairie n’est pas inclus dans la concertation.

Ce projet, qui a été plusieurs fois évoqué ici, fait l’objet d’un recours au Tribunal Administratif, recours qui n’étant pas suspensif, n’empêchera pas la démolition de la salle des fêtes ni la construction de ce bâtiment  pour un coût défiant toute concurrence…

Nous ne nous prononcerons pas sur le fond du projet d’aménagement du centre ville dans un premier temps. Il convient de regarder plus précisément les différents chantiers.

Ce qui pose question pour nous c’est d’abord les réactions des gabiniens qui ont visionnés le film au TMG. L’expression qui revenait le plus souvent c’est « petit Versailles » !

Notre premier objectif, c’est d’adapter le projet aux besoins, aux désirs des gabiniens.

M. Teulet a bâti son projet en pensant à « oublier la banlieue et retrouver notre village ».

Oui Gagny est une ville de banlieue, avec des habitants qui partent le matin pour travailler sur Paris et qui rentrent le soir.

Ce que nous disons, nous, c’est qu’il faut adapter Gagny à cette réalité là pour faciliter la vie de ses habitants et pas rêver à un petit village (encerclé par les légions romaines ?)!

Il faut une ville dotée des structures qui permettent aux parents qui travaillent de faire garder leurs enfants, y compris en organisant la garde des jeunes enfants après l’école (quels lieux sont décrits dans le projet ? quelle organisation autour des nouvelles écoles ?).

Il faut une ville où tous, grands et petits, jeunes et anciens puissent circuler en toute sécurité (quelle largeur de trottoir dans la rue du Gal Leclerc?).

Notre second objectif, c’est de veiller à ce que le financement de ces opérations soit « carré ». Or quelles garanties avons nous à ce jour ? Aucune, le flou (artistique ?) est total.

A. Bourdot & D. Carleschi