Notre article pour le journal de novembre
Notre article pour le Gagny Magazine de novembre reprend la déclaration de Daniel Carleschi sur la video-surveillance : à noter qu'une fois de plus nous sommes victimes d'une bavure de mise en page puisque nous sommes autoritairement affiliés au Parti Socialiste (la rose et le poing, emblème du PS figure à droite de nos noms). Décidement, quel manque de rigueur!
La vidéosurveillance à Gagny ?
Lors du dernier conseil municipal, il nous était demandé de nous prononcer sur le bien fondé d’une étude en vue de l'installation d'un système de vidéo surveillance des points sensibles de la ville. Il nous semble qu'avant de décider une telle étude, qui en fait revient à être mis devant le fait accompli, il aurait été préférable d'avoir un débat sur le fond avec un dossier qui nous permette d'avoir une analyse objective.
En effet les résultats de la vidéosurveillance sont très contrastés : il est indéniable que pour la RATP ou les banques, la vidéo surveillance a fait diminuer le nombre d'agressions, bien que pour la RATP, le résultat soit plus significatif depuis que la police nationale et celle de la RATP circulent plus souvent dans le métro et les trains de banlieue. Les banques ont vu les agressions baisser de 61%. Par contre cette vidéo surveillance n'a pas empêché les attentats du métro de Londres.
Une vidéo surveillance, pourquoi faire ?
- tous les articles sur le Net montrent que cette vidéo surveillance sert plus à résoudre des crimes et agressions plutôt que de les prévenir
- "la ville la plus sûre" de la Seine Saint Denis est-elle vraiment si sûre ?
Une vidéo surveillance à l'usage de qui ?
- est-ce la police nationale qui y aura accès (on sait qu'aujourd'hui elle n'y est pas très favorable)
- ou bien va-t-on apprendre la naissance d'une police municipale?
Et la liberté individuelle ?
Quelles garanties aura–t-on de l'usage des vidéos ?
Toutes ces questions, qui ne sont ni de droite, ni de gauche méritent un débat, des dossiers approfondis, pour que nous puissions prendre des décisions.
Et pourquoi pas un referendum local sur ce sujet ?